Psaume 149 : Un hymne de louange.
Commençant et se terminant par « alléluia » (louez le Seigneur), le Psaume 149 est l’avant-dernier texte de ce livre biblique. Ici, le psalmiste nous invite à nouveau à exulter en notre Dieu, à nous réjouir en Celui qui est Père, Créateur et Dieu éternel.
Nous avons des mots ici dans le Psaume 149 qui sont un peu différents des autres chants de louange.
Dans celui-ci, nous traitons du triomphe du Dieu d’Israël sur les ennemis de cette nation.
Il est très probable qu’il a été écrit après une victoire où le peuple d’Israël a été honoré et béni.
« Louez l’Éternel! Chantez à l’Éternel un cantique nouveau! Chantez ses louanges dans l’assemblée des fidèles!
2 Qu’Israël se réjouisse en celui qui l’a créé! Que les fils de Sion soient dans l’allégresse à cause de leur roi!
3 Qu’ils louent son nom avec des danses, Qu’ils le célèbrent avec le tambourin et la harpe!
4 Car l’Éternel prend plaisir à son peuple, Il glorifie les malheureux en les sauvant.
5 Que les fidèles triomphent dans la gloire, Qu’ils poussent des cris de joie sur leur couche!
6 Que les louanges de Dieu soient dans leur bouche, Et le glaive à deux tranchants dans leur main,
7 Pour exercer la vengeance sur les nations, Pour châtier les peuples,
8 Pour lier leurs rois avec des chaînes Et leurs grands avec des ceps de fer,
9 Pour exécuter contre eux le jugement qui est écrit! C’est une gloire pour tous ses fidèles. Louez l’Éternel! »
Interprétation du psaume 149 :
Nous commençons le Psaume 149 avec une invitation du psalmiste à chanter un nouveau cantique, célébrant tout ce que Dieu a fait.
Nous devons tous nous réjouir, car Il est notre Roi ; nous exprimer avec des danses et des chansons.
Le Seigneur est celui qui ne se limite pas à accorder des dons et le salut aux riches.
Il orne les humbles, et à côté de lui il n’y aura pas de deuil dans la nuit ; seulement la sécurité et la paix.
Dans ces versets, l’accent du psaume se déplace vers une célébration de la guerre. Il peut sembler effrayant de voir, au milieu du chant de louange, le peuple brandir une épée à double tranchant.
Il est important ici de comprendre le contexte historique, où l’on peut l’interpréter comme une danse de la victoire ou un peuple sur le point de se venger de toutes les souffrances causées.
De nos jours, nous devons comprendre ces versets non pas comme une permission de combattre au nom de Dieu, mais de prendre toute pensée « prisonnière » pour obéir au Seigneur.
Notre épée est la parole de Dieu. Et nous sommes quotidiennement honorés de la permission de partager la gloire et la victoire du Seigneur.
Priez le Psaume 149 : pour obtenir le triomphe sur les puissances du mal et pour demander la fin des oppresseurs.