Saint Grégoire Le Grand et sa prière contre, l’anxiété, la tristesse et la mélancolie :
La Prière de Saint Grégoire Le Grand permet de soulager quelqu’un qui est submergé de tristesse, d’angoisse et de mélancolie.
« Saint Grégoire Le Grand,
vous qui avez été l’un des plus beaux fleurons de L’Eglise,
je sais que dans le royaume éternel,
vous êtes à l’écoute de ceux qui récitent à votre intention ce psaume de David
dont les premiers mots furent les dernières paroles prononcées par le Christ sur la Croix du supplice.
« Mon Dieu !Mon Dieu !pourquoi m’as-Tu abandonné –
Et t’éloignes Tu sans me secourir-
Mon Dieu je crie le jour et Tu ne me réponds pas –
Je crie la nuit et n’aie point de repos –
Pourtant Tu es le Saint-En toi se confiaient nos péres –
Ils se confiaient à Toi et Tu les délivrais –
Ils criaient vers Toi et ils étaient sauvés-
Ne T’éloigne pas de moi quand la détresse est proche-
Quand personne ne vient à mon secours! »
Saint GREGOIRE,c’est avec l’espérance au coeur que je me tourne vers vous .
J’attends tout de votre intercession.
Secourez moi et obtenez que je sois délivré des mots dont je soufre.
Amen! »
Biographie du pape Grégoire Ier : Saint Grégoire Le Grand
Grégoire Ier, dit Grégoire le Grand, est pape de l’Eglise catholique de 590 à 604. Né à Rome en 540, il appartient à une grande famille de l’aristocratie romaine. Sa famille est profondément catholique, il a un ancêtre pape : Félix III. Son père est un homme très pieux et sa mère est sainte Sylvie, devenue la patronne protectrice des mères des prêtres. Avec sa mère, Grégoire avait l’habitude de donner à manger aux pauvres. Il est un enfant pieux, mais tourné vers une carrière mondaine.
Après d’excellentes études, il devient préfet de la ville de Rome à 30 ans. La ville traverse une période très difficile : peste, crise économique et prise de la ville par les barbares à plusieurs reprises. Dans ce contexte, Grégoire déploie ses capacités d’administrateur et de gouverneur ainsi que son sens de la diplomatie et de la politique. A 35 ans, il s’aperçoit que cette réussite ne répond pas aux véritables enjeux de l’existence. Alors qu’il a longtemps résisté aux appels de Dieu, il se décide maintenant, poussé par la grâce, à travailler à l’éternité en menant une vie d’abandon et de renoncement.
Grégoire renonce à sa carrière, abandonne ses fonctions administratives, délaisse les honneurs et les richesses et choisit la vie monastique. Avec un moine, Valencio, il fonde un monastère dans sa propre maison familiale et lui donne la règle de saint Benoît. C’est là qu’il commence sa vie monastique. Ayant trouvé la vie dont il rêvait, Grégoire est véritablement heureux. Enfermé dans son monastère, il peut se consacrer entièrement à la prière et à son salut. Rapidement il a une profonde vie mystique : il a des extases, des visions des anges, de la Vierge Marie et du Saint Esprit.
Homme de grande valeur morale et intellectuelle, Grégoire est un élément précieux pour l’Eglise. A son grand désarroi, le pape le sort du monastère pour faire de lui son apocrisiaire à Constantinople et y défendre les intérêts de Rome. Grégoire se retrouve plongé malgré lui au cœur des intrigues de la cour byzantine et des différends entre Rome et le patriarcat de Constantinople. Son ambassade dure 6 ans, puis il revient et reprend sa place. Très tôt, Grégoire est frappé par des ennuis de santé, il souffre d’un ulcère d’estomac, et va vivre, plus de trente ans, malade. En 590 le pape Pélage II meurt de la peste et c’est Grégoire qui est élu pape de Rome par le Sénat. Il entreprend la réforme de la Curie romaine, donnant des places aux moines bénédictins plus dignes de confiance que les sénateurs. Grégoire Ier fonde des monastères, leur imposant la règle bénédictine.
Durant son pontificat, long de quatorze ans, la situation de Rome est catastrophique à tous niveaux. Grégoire plein de compassion pour les habitants déploie toute son énergie à arranger les choses. Cependant il constate qu’il est impuissant à détourner la colère de Dieu qui s’acharne sur la ville. Un jour, alors que la peste dévaste Rome, Grégoire organise une procession avec toute la foule priant le ciel d’arrêter l’épidémie. Le pape voit alors l’archange saint Michel se poser au sommet du mausolée de l’empereur Hadrien et ranger son épée dans son fourreau. Grégoire interprète cette vision comme marquant la fin de l’épidémie. Ce qui s’est en effet produit.
Grégoire passe les 6 dernières années de sa vie couché, réalisant depuis sa chambre ses grandes réformes. En 590, il écrit la Règle Pastorale qui est une règle du bon évêque et qui va servir de base à la réforme de l’Église. Grégoire à l’intuition que pour réformer les mœurs, il doit commencer par la papauté, l’épiscopat et l’Église elle-même. Usé par la maladie, le pape Grégoire Ier s’éteint le 12 mars 604 à Rome.
Saint Grégoire le Grand est proclamé docteur de l’Eglise catholique et fêté le 3 septembre. Avec saint Ambroise, saint Jérôme et saint Augustin, Grégoire le Grand est l’un des quatre grands pères de l’Eglise d’Occident.