Baptême : superstitions et croyance

Baptême : Toutes les croyances et superstitions

Pourquoi tant de superstitions existent autour du Baptême d’un enfant ?

Le baptême est le premier des 7 sacrements catholique. Un prêtre répand de l’eau bénite sur le front du nouveau né pour le baptiser et protéger.

Nécessaire à son salut, le baptême a pour vocation d’effacer le péché originel.

A l’origine, on baptisait le nourrisson en plongeant tout son corps dans l’eau. Un symbole fort pour rappeler le baptême du Christ par Jean Baptiste.

Dans les croyances populaires, on pensait qu’il fallait baptiser son enfant le plus tôt possible pour éviter que le diable ne s’empare de son âme encore pure.

Ou, en cas de décès du bébé, pour éviter que son esprit ne rejoigne le monde des ténèbres et des démons.

Sans ce baptême, l’enfant se transformerait en esprit maléfique qui viendrait ensuite persécuter le milieu des vivants et surtout celui de ses parents.

On croyait aussi que les enfants victimes d’épilepsie ou de convulsions guérissaient aussitôt après avoir été baptisés.

Baptiser un enfant les légendes et superstitions courantes :

Selon une croyance normande, faire le baptême d’un enfant sans parrain et marraine apporterait la malédiction dans la famille.

Une superstition dit que le jour d’un baptême, il faut prendre plusieurs précautions pour protéger l’enfant avant la cérémonie, car les sorciers sont à l’affût.

Le parrain doit toujours porter une chemise blanche et propre.

Si un bébé pleure lors de sa cérémonie de baptême , cela signifie qu’il aura une longue vie.

Une croyance recommande de mettre un morceau de pain dans la manche de l’enfant. Ce morceau de pain sera offert à la première personne que l’on croise, ensuite sur le chemin de l’église.

La personne qui porte l’enfant, le jour du baptême, ne devra jamais se retourner, répondre à un appel, prendre de raccourcis, ni couper à travers une place.

Une superstition du Périgord dit que l’enfant sera doué de seconde vue s’il arrive dans l’église avant le prêtre, et verra des esprits si son parrain récite le credo de travers.

Par contre l’enfant sera bègue si c’est le prêtre qui se trompe dans le credo.

Une autre légende bretonne dit que l’enfant baptisé vivra peut de temps s’il ne pleure pas pendant la cérémonie du baptême.

Après la cérémonie, il ne faut pas sortir par la même porte et ne pas reprendre le même chemin qu’à l’aller.

En chemin, il ne faut laisser personne s’approcher de l’enfant pour l’admirer.

De retour à la maison, on peut enfin éteindre le cierge qui brûlait depuis la naissance près du berceau de l’enfant.

Les enfants morts sans baptême deviendraient des feux follets.

Il existe des sanctuaires à répit, qui sont des chapelles isolées souvent au bord d’un lac, d’un étang ou d’une fontaine, et où l’enfant ressuscite le temps d’être baptisé.