Les cyclistes du Tour de France sont-ils superstitieux ?
A en croire les rumeurs, certains cyclistes du Tour de France n’hésiteraient pas à porter des grigris pour augmenter leurs performances.
Le besoin d’attirer la chance avec des rituels superstitieux serait à l’honneur dans cette discipline sportive très rude qu’est le cyclisme.
Mais, l’ordre dans lequel vous enfilez vos chaussures ou quand vous choisissez de prendre une douche peut-il vraiment booster un placement dans le tour de France ? Voyons cela de plus près.
Par exemple, avant chaque course, un certain coureur s’assure de marcher sur une serviette mouillée et un autre refuse de se baigner.
Citons aussi, celui qui ne mettra jamais sa chaussure droite avant sa chaussure gauche. Tandis que son concurrent a toujours mis sa chaussure droite en premier.
La superstition va jusqu’à attacher son dossard avec un certain nombre d’épingles.
Ainsi, un célèbre cycliste n’utilise que 7 épingles par dossard exactement dans la même orientation à chaque course.
Mais, des sous-vêtements chanceux ou des grigris cachés peuvent-ils les empêcher de tomber ou de perdre ?
Superstitions étranges dans le cyclisme:
La croyance commune dans le milieu est de penser que le dossard 13 porte malheur au cycliste qui le porte.
Aussi, un coureur reconnu le mettait à l’envers pour éviter que cela lui porte la poisse pendant la course.
Ce fameux numéro 13 est réputé pour favoriser la malchance, et, de ce fait certains refusent même catégoriquement de le porter.
Les coureurs italiens pensent qu’ils auront de la malchance pendant la course s’ils se passent du sel entre eux pendant les repas.
Nombreux se contentent d’utiliser une salière seulement si elle est replacée au milieu de la table.
Alors que d’autres insisteront pour avoir leur propre salière et ne la passeront à personne.
Une autre superstition italienne est qu’un coureur doit manger des pâtes exactement trois heures avant le début d’une course.
Malheureusement, certaines étapes commencent à 6 heures du matin ou plus tôt.
La victoire entre les mains du destin :
Certains coureurs cyclistes prétendent ne pas être superstitieux, mais, emportent avec eux une bouteille d’eau bénite ou une fiole de sel.
C’est aussi devenu une sorte de superstition de se couper les cheveux avant une importante étape du tour de France.
D’autres, quant à eux, refusent de se raser pour certaines étapes surtout la treizième.
Et si vous observez de plus près les coureurs et les vélos du tour, vous aurez l’occasion d’apercevoir des objets étranges.
Différents talismans et morceaux de vaudou peuvent traîner à leur cou, ou être fourrés dans leurs poches de maillot et fixés à leurs vélos.
Malgré tout, les courses cyclistes et surtout celle du Tour de France sont souvent imprévisibles et le potentiel de catastrophe semble parfois omniprésent.
Dans ce contexte, de nombreux coureurs cherchent à saisir toutes les chances d’éviter la malchance, et de forcer le destin vers la ligne d’arrivée.
Dans un sport déjà si imprégné de tension psychologique, une montée rapide de la confiance est sacrée.
Une escalade de l’anxiété peut être attribuable à la présence ou à l’absence de porte-bonheur pendant une course.
Alors, devriez-vous porter votre propre casquette porte-bonheur ou votre cuissard à bretelles pour faire gagner votre champion ?