Quelles sont les 4 pratiques pour une communication assertive ?
La communication assertive est claire, objective et relativement planifiée, afin d’éviter au maximum les problèmes. Ses bienfaits se ressentent dans tous les domaines de la vie. La communication est considérée comme assertive lorsqu’elle permet aux interlocuteurs d’exprimer efficacement leur point de vue, sans offenser l’autre.
Ce type de communication englobe des aspects verbaux (le choix des mots) mais aussi des aspects non verbaux (les expressions faciales, le langage corporel , le ton et le volume de la voix, etc.). Cette communication est claire et empathique, extrêmement utile tant dans la vie professionnelle qu’au travail. Elle est donc particulièrement recommandée pour les contextes plus délicats et/ou complexes, car elle facilite la compréhension entre les parties impliquées.
La communication assertive doit donc être développée par tous dans tous les contextes de leur vie. Mais cela est particulièrement nécessaire dans la vie professionnelle, où des personnes complètement différentes se réunissent pour atteindre des objectifs collectifs. Les dirigeants et les partisans doivent se comprendre, ce qui exige un dialogue clair et objectif. Pour rendre cela possible, découvrez les 4 pratiques fondamentales de la communication assertive.
1. SAVOIR ÉCOUTER :
Premièrement, avant de savoir communiquer (parlé ou écrit), il est important d’être à l’écoute. Analysez le contexte de communication dans lequel vous êtes inséré et soyez attentif à ce que dit votre interlocuteur.
Observez également ses expressions faciales, le ton de sa voix et son langage corporel. Cet ensemble d’éléments permet d’identifier le contexte général de la communication — qu’elle soit plus tendue, sérieuse, formelle, joyeuse, détendue, entre autres.
C’est pourquoi les interactions en face à face sont plus riches que les messages écrits. La communication en face-à-face permet d’identifier toutes ces ressources que le langage écrit ne comporte pas. Alors, soyez un grand lecteur du contexte avant de dire ce que vous pensez.
2. SAVOIR SYNTHÉTISER :
Après avoir écouté votre interlocuteur et compris le contexte dans lequel vous êtes inséré, vous devez réfléchir à ce que vous souhaitez lui communiquer. Définissez donc le contenu de votre message, en sachant toujours qui le recevra et quel objectif vous comptez atteindre.
Préparez votre message le plus succinctement possible : introduction, développement et conclusion. Dites ou écrivez tout ce que la personne a besoin de savoir, mais sans détails inutiles. Allez droit au but, sans tourner autour du pot. Utilisez toujours un niveau de langage que vous savez que le destinataire du message comprendra.
Surtout dans le travail quotidien, où il n’y a pas de temps à perdre, il est essentiel de savoir synthétiser l’information et de la communiquer en toute clarté.
3. SAVOIR SE POSITIONNER :
Savoir se positionner, c’est utiliser la communication pour défendre son point de vue, mais sans être agressif ou offensant envers les autres. Gérez les mots que vous utilisez et votre ton de voix pour communiquer avec insistance, mais sans être autoritaire ou grossier. Si vous le souhaitez, testez les gens et demandez-leur s’ils pensent que votre communication a été grossière.
C’est pourquoi il est également essentiel de lire les messages écrits avant de les envoyer et de dissiper tous les doutes que vous pourriez avoir. Si quelqu’un a mal interprété votre message, vérifiez quelle erreur vous avez commise et entraînez-vous à vous affirmer davantage la prochaine fois. Cet exercice est fondamental pour renforcer l’empathie. C’est-à-dire la capacité de se mettre à la place de quelqu’un d’autre, en évitant de communiquer d’une manière que vous n’aimeriez pas entendre vous-même.
4. SAVOIR SÉLECTIONNER LE MOMENT ET LE CANAL DE COMMUNICATION :
Comment demanderiez-vous une augmentation de salaire à votre patron ? Un après-midi où il se sent stressé, lui envoyez-vous simplement un SMS pour lui demander une augmentation ? Ou attendez-vous d’aborder le sujet à un moment où il est plus calme et, de préférence, prévoyez-vous un moment pour une conversation en face à face ? Prendre conscience que le contexte de communication est composé de choix : le lieu, le moment et le canal de communication.
Il est important que ces choix soient bien réfléchis, car ils influencent directement le résultat de la communication. Ou pensez-vous que vous pourriez obtenir une augmentation de salaire par SMS ? Des contextes plus graves ou plus complexes nécessitent une interaction directe. Cependant, des communications plus simples ou moins importantes peuvent être résolues par courrier électronique, par exemple.
CONCLUSION :
Comme vous pouvez le constater, la communication assertive est le résultat d’une série de choix et d’études :
- Comprendre qui est votre interlocuteur.
- Écoutez ce qu’il a à dire et comprenez la situation.
- Préparez votre message de la manière la plus claire et objective possible, en respectant le contexte et le niveau linguistique du destinataire.
- Positionnez-vous avec insistance lorsque vous défendez votre point de vue, mais sans être impoli ou agressif – n’oubliez pas l’empathie.
- Choisissez le meilleur moment et le meilleur canal de communication, en fonction du sujet et du contexte.
En évaluant soigneusement toutes ces questions, de nombreux problèmes peuvent être évités, ce qui rend certainement vos relations et même la performance professionnelle de votre équipe beaucoup plus efficaces. Mettez en pratique la communication assertive et profitez de ses bienfaits !