7 douleurs émotionnelles que nous portons en nous depuis l’enfance
L’enfance est une phase importante et délicate du développement humain . C’est là que nous développons nos capacités motrices et de communication, par exemple. C’est aussi à cette période que nous comprenons le monde dans lequel nous vivons, que nous connaissons les règles qui doivent guider notre conduite et que nous développons la capacité d’exprimer ce que nous ressentons.
Le cerveau de l’enfant est très malléable, c’est-à-dire capable d’absorber les expériences de la vie et de les intérioriser facilement. Cependant, ces expériences ne sont pas toujours positives. L’exposition à certains événements peut avoir des impacts négatifs sur l’aspect émotionnel des enfants et provoquer des limitations qui se perpétuent tout au long de la vie adulte.
Ces impacts négatifs sont connus sous le nom de douleur émotionnelle. En psychologie, les cas de problèmes de patients adultes sont particulièrement fréquents, qui, en fait, sont des déploiements de problèmes d’enfance non résolus. Dans cet article, nous allons mieux comprendre les 7 douleurs émotionnelles les plus fréquentes de l’enfance et leurs impacts ultérieurs.
1. LA PEUR DE L’ABANDON
Tout enfant voit un havre de paix chez les adultes avec qui il vit. Cependant, petit à petit, l’enfant se rend compte qu’il ne pourra pas avoir des adultes à ses côtés à tout moment de la vie. Aussi attachée qu’elle soit à ses parents, elle doit comprendre qu’ils ne peuvent pas toujours être ensemble.
Lorsque l’enfant traverse une difficulté, il se tourne vers ses parents ou tuteurs pour être accueilli et soutenu. Si cela ne se produit pas, l’enfant se sent abandonné, comme s’il n’était plus une priorité pour ceux qui sont chargés de s’en occuper. Le cas devient encore plus complexe lorsque l’un des parents abandonne purement et simplement la famille ou, même en étant présent, n’accorde pas à l’enfant l’attention, l’affection et l’affection si nécessaires à ce stade.
A l’âge adulte, l’individu porte en lui cette insécurité, qui se manifeste surtout dans les amitiés et les relations amoureuses. Il y a toujours cette peur d’être abandonné et d’être seul. Par conséquent, il peut y avoir beaucoup de méfiance et de difficulté à s’ouvrir et à faire confiance aux autres.
2. REJET
Le rejet est l’un des processus les plus douloureux qu’une personne puisse traverser. Cela se produit lorsqu’une autre personne ou un groupe de personnes n’approuve pas qu’un individu participe à ce média. C’est un processus qui s’observe à tous les âges, mais qui est particulièrement douloureux dans l’enfance et l’adolescence, quand il y a un grand besoin d’appartenance et d’acceptation, en essayant de trouver « sa place dans le monde ».
L’individu qui traverse des situations constantes de rejet commence à se méfier de ses propres capacités, croyant qu’il n’est pas assez bon ou intéressant. Il commence aussi à croire qu’il n’y a pas de place dans le monde pour lui. Cela génère une exigence de soi et un perfectionnisme croissants, car la personne ne se considère jamais assez bonne pour vivre avec les autres.
À l’âge adulte, cette douleur émotionnelle se traduit par une faible estime de soi, l’isolement et la peur de sortir de sa zone de confort. L’individu a du mal à percevoir ses propres qualités et à se réjouir de ses réalisations, comme si elles n’étaient pas assez bonnes. Il y a une tendance à se comparer aux autres, ce qui aggrave votre état émotionnel.
3. VIOLENCE AU SEIN DE LA FAMILLE
La famille est le premier groupe social auquel nous sommes appelés à faire partie. Par conséquent, une grande partie de ce que nous sommes est le résultat de ce premier environnement dans lequel nous vivons. C’est en famille que nous apprenons des règles, que nous acquérons des connaissances et que nous imitons le comportement des adultes qui nous entourent.
Un environnement familial violent peut traumatiser un enfant. Si elle grandit dans un environnement marqué par les cris, les insultes, les punitions sévères, les crises de colère et même les agressions physiques, elle grandira en ayant peur des gens, en ayant du mal à leur faire confiance.
Que l’enfant soit victime ou témoin de ces actes, le fait est que, petit à petit, il se mettra à croire que « c’est comme ça que le monde marche », tendant à reproduire ces comportements à l’âge adulte. Cela perpétue le cycle de la violence familiale . De plus, sans stabilité émotionnelle , les adultes ne peuvent résoudre leurs conflits par le dialogue.
4. INJUSTICE
Même dans l’enfance, nous apprenons tous ce qui est juste et ce qui est injuste . Ainsi, si un enfant s’aperçoit que son frère reçoit un traitement particulier de la part des parents ou qu’un camarade de classe est préféré par les enseignants, sans aucune justification, il se sent laissé pour compte.
Ces manifestations d’injustice amènent l’enfant à croire que, peu importe ses efforts, rien ne l’aidera, car il ne recevra pas la récompense attendue pour un bon comportement. Elle croira également que les autres sont toujours meilleurs qu’elle, développant des problèmes d’estime de soi.
Pessimiste, l’enfant devient un adolescent rebelle, qui croit que le monde est injuste, alors la meilleure chose à faire est d’agir comme il l’entend. Il devient aussi un adulte habitué à ne rien attendre de personne, ou à toujours s’attendre au pire. Au fil du temps, la personne peut même renoncer à ses objectifs, car elle croit que la justice n’existe pas et qu’elle ne pourra jamais les atteindre, car il y aura toujours quelqu’un de meilleur qu’elle.
5. HUMILIATION
L’humiliation est un rejet poussé à l’ extrême, par l’offense et le manque de respect envers les sentiments d’autrui. C’est ce qui se passe lorsque les parents critiquent excessivement leurs enfants, lorsque les enseignants offensent les élèves et lorsque les camarades de classe eux-mêmes se traitent avec mépris et critiquent certaines caractéristiques de l’individu – ce qu’on appelle l’intimidation.
Les enfants soumis à des situations d’humiliation en raison de leurs caractéristiques physiques, intellectuelles ou émotionnelles ont tendance à réprimer de plus en plus leur comportement et à cesser d’être qui ils sont pour s’adapter à ce que la société attend d’eux. Encore une fois, les conséquences sont une altération de l’estime de soi, ainsi que ses conséquences, qui peuvent inclure des troubles anxieux, la dépression et une faible ambition pour l’avenir.
Il est également courant que, en tant que «mécanisme de défense», la personne qui a été humiliée commence à humilier les autres, dans une tentative désespérée de démontrer son pouvoir et sa supériorité.
6. TRAHISON
La trahison est l’ abus de confiance que vous voyez quand quelqu’un fait une promesse et ne la tient pas. Souvent, les promesses faites aux enfants ne sont pas prises au sérieux par les adultes, mais elles sont tenues en haute estime par eux. Ainsi, si un parent promet d’emmener le petit au magasin de crème glacée le samedi, mais ne le fait pas (sans justification sérieuse), l’enfant non seulement est frustré, mais se sent également trahi.
Si cela se produit avec une certaine fréquence, quelque chose de très grave se produit : l’enfant cesse de croire ce que disent les adultes, perdant sa référence de confiance dans le monde. Plus que cela, elle commence à croire que les mots ne valent rien, alors elle-même commence à rompre les promesses qu’elle fait, suivant l’exemple négatif des adultes.
Cela fait de l’enfant un adulte qui a du mal à s’engager, ce qui se voit dans la famille, dans les relations amoureuses et au travail. L’individu se méfie de tout et de tous et préfère ne pas s’impliquer dans différentes situations pour ne pas en souffrir.
7. PEUR DE L’INCONNU
La peur de l’inconnu est quelque chose que chaque individu a, à un degré plus ou moins grand. Cela se voit le plus clairement chez les enfants, après tout, ils comprennent encore comment le monde fonctionne et tout est nouveau pour eux. De plus, ils apprennent encore à séparer l’imagination de la réalité.
Par conséquent, il est courant que les enfants aient peur de l’obscurité, des fantômes, des hauteurs, du tonnerre, des animaux et des environnements dans lesquels ils n’ont jamais été auparavant. Cela doit être compris et accepté par les adultes, qui doivent avoir la patience d’expliquer ces contextes aux plus petits, au lieu de ridiculiser leurs sentiments. Les traiter de lâches ou de peureux affaiblit leurs capacités émotionnelles, ce qui les amène à ressentir encore plus de peur et de honte.
À l’âge adulte, ces personnes auront peur d’affronter des difficultés ou ne pourront pas exprimer adéquatement ce qu’elles ressentent, car elles ont été encouragées à réprimer leurs émotions. Ils deviennent des adultes froids ou incapables de montrer le moindre signe de faiblesse, par peur de l’humiliation. Développer l’intelligence émotionnelle est un défi pour ces personnes.
CONCLUSION
Les 7 douleurs émotionnelles ci-dessus sont des mécanismes qui montrent comment les événements négatifs de l’enfance, généralement dus à l’imprudence des parents et des tuteurs, peuvent nuire à l’évolution de l’individu à l’âge adulte.
Les traumatismes et les croyances limitantes peuvent se développer même chez les enfants, ce qui rend plus complexe le dépassement de ces idées à l’âge adulte. Par conséquent, il est courant que les processus de psychothérapie trouvent l’origine des problèmes des personnes dans des événements d’un passé lointain, apparemment sans importance, mais qui ont façonné une série de croyances de l’individu sur le monde, l’autre et lui-même.
Que vos douleurs émotionnelles soient guéries, soyez un adulte de plus en plus responsable des enfants qui vous entourent !
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